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Face aux enjeux environnementaux, États, villes et entreprises se mobilisent dans un objectif de neutralité carbone. Avec son programme BE POSITIF, Teréga a inscrit la responsabilité environnementale dans son plan d’entreprise et se donne les moyens de ses ambitions d’acteur responsable du secteur de l’énergie. La preuve par l’exemple et en actions concrètes !
La neutralité carbone consiste à ne pas émettre plus de gaz à effet de serre (GES) que notre capacité à en absorber. Selon les Nations Unies, plus de 110 pays – responsables de 65% des émissions mondiales de CO2 – se sont engagés à atteindre cette neutralité d’ici 2050 : Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud, l’Union européenne, les États-Unis sous la présidence de Joe Biden… De son côté, la Chine s’est fixé comme date limite 2060. Et en France, alors ?
Sur le territoire national, les émissions de CO2 ont baissé de 20% depuis 1990, dont -0,9% pour la seule année 2019. Avec le contexte lié à la crise sanitaire de la Covid-19, selon un rapport de Climate Transparency, elles ont enregistré une véritable chute en 2020 : -13% entre janvier et mai. Par rapport aux autres pays du G20, la France est même à la pointe en matière de réduction des émissions de GES, notamment en ce qui concerne la décarbonisation des secteurs de l’énergie et du bâtiment.
Qu’en est-il chez Teréga ? « Depuis 2017, le programme BE POSITIF poursuit un objectif ambitieux : effacer progressivement l’empreinte environnementale de nos activités. Notre ambition est bien d’être exemplaires et proactifs autour d’une approche volontariste : Éviter-Réduire-Compenser », explique Laëtitia Mahenc, cheffe du service Environnement & Responsabilité sociétale. Une démarche qui donne des résultats !
Depuis 2017, le Bilan Carbone global de Teréga enregistre une baisse d’un quart.
Notre performance environnementale, basée sur le ratio entre les émissions de gaz à effet de serre produits et la quantité d’énergie transportée, capitalise une amélioration de +15%.
En matière de performance énergétique, nous avons réussi à réduire de 20% notre consommation pour effectuer une activité équivalente.
« Ces trois points contribuent à démontrer que la stratégie environnementale de l’entreprise fonctionne. Auxquels il faut ajouter un quatrième élément : la réduction de nos émissions de méthane qui sont de plus de 15% en quatre ans », ajoute Laëtitia Mahenc.
En matière de stratégie Neutralité carbone, le principe est en quelque sorte de bâtir une droite pour arriver à zéro, tout en sachant qu’il existe un niveau incompressible d’émissions. « Alors, on s’applique à établir une planification d’actions concrètes, tangibles, chiffrables, efficientes afin de monitorer notre empreinte environnementale et de la réduire autant que faire se peut », souligne Laëtitia Mahenc. Depuis la mise en place de BE POSITIF, en 2017, Teréga a donc initié différentes actions pour répondre à son ambition d’exemplarité :
Une montée en compétences des équipes sur l’optimisation de la mise à disposition d’ouvrage avant travaux et la volonté d’anticiper davantage,
Le développement d’une solution digitale – logiciel OPTIMUS – afin d’optimiser en temps réel la gestion du parc machine et intégrer le facteur CO2 dans la solution technique,
L’utilisation d’un camion de recompression MOBIL COMP – une spécificité Teréga – afin d’éviter les rejets de méthane lors des phases de travaux, qui permet de récupérer entre 10 et 15% des émissions,
Le brûlage du méthane résiduel par une torche, favorisant la réduction de l’impact des rejets quand la recompression n’est pas possible,
Le déploiement du GNV au sein de la flotte de véhicules, avec déjà 1/3 du parc totalement renouvelé depuis janvier 2021,
L’autoproduction d’électricité avec un projet de ferme solaire d’environ 10 MW posés, pour un objectif de production de 12 GWh/an et une mise en service prévue en 2022/2023.
Teréga a décidé d’agir en priorité sur la réduction de ses propres émissions. Depuis 2012, nous avons ainsi enregistré une baisse de 50% de nos émissions globales de gaz à effet de serre et nous maintenons un objectif d’encore -30% d’émissions d’ici 2024. Mais il existe un seuil incompressible qui implique de compenser pour atteindre la neutralité carbone. « C’est le dernier échelon de BE POSITIF. Nous avons choisi de compenser toutes nos émissions et ce, en considérant pour nos émissions de méthane un PRG (Pouvoir de Réchauffement Global) à 34, soit la valeur la plus élevée estimée par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Pour comparaison, le PRG du CO2 est de 1 et celui du méthane peut être considéré entre 28 et 34 », explique Laëtitia Mahenc. Là encore, le volontarisme de Teréga s’exprime et se concrétise de façon très spécifique.
L’entreprise choisit de construire son approche avec Eco-Act, leader sur l’activité de la compensation qui développe lui-même ses projets à l’international. Ceux-ci sont standardisés selon les deux labels qui font foi dans la compensation : VCS et GoldStandard.
En 2018, 4 projets internationaux de compensation sont mis au vote des collaborateurs. « Il fallait que cette phase corresponde à ce qu’on était, à notre identité. Il fallait également continuer d’embarquer les collaborateurs sur le programme BE POSITIF », ajoute Laëtitia Mahenc.
Celui qui est majoritairement retenu est le projet Clean Water, concernant l’Erythrée à l’Est de l’Afrique. Il s’agit de développer l’approvisionnement en eau potable des populations, cela évite d’avoir à faire bouillir de l’eau et donc à couper du bois. C’est cette approche à co-bénéfice qui a séduit les collaborateurs de Teréga. Le projet porte à la fois un intérêt social pour les populations locales et un intérêt environnemental en évitant la déforestation.
Si le prochain cap de BE POSITIF est l’horizon 2025, la démarche et les objectifs ne changent pas. « Aujourd’hui, nous sommes en ligne avec la volonté initiale de BE POSITIF. Donc, pour atteindre le nouveau palier, il s’agit de consolider ce qu’on a lancé et de renforcer cette dimension identitaire propre à l’entreprise », annonce Laëtitia Mahenc. Avec des axes de progrès privilégiés :
Viser encore -25% d’émissions de méthane en luttant contre les pertes diffuses,
Renforcer encore l’implication collective, notamment avec le Fonds de dotation pour des projets sociétaux,
Innover sur ces dynamiques avec une réflexion sur le développement du mécénat de compétences,
D’ici deux à trois ans, développer des projets de compensation au niveau français et plus proche de nos installations, notamment via la production de biométhane et une approche vertueuse pour l’économie circulaire, décentralisée, au plus proche des consommateurs…